Laurent Wauquiez, président du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, qui a en charge la gestion des lycées, a choisi le lycée polyvalent La Fayette, dans le quartier la Pardieu, à Clermont-Ferrand; pour effectuer sa rentrée. Voilà ce qu'il faut en retenir.
1. Un lycée tout neuf pour Clermont
La construction d'un nouvel établissement était attendue. Elle a été confirmée par le président de Région : il sera édifié dans le quartier Saint-Jean et devrait ouvrir ses portes au plus tard en 2021. Le montant des travaux est estimé à 63 millions d’euros. La Ville de Clermont-Ferrand voit dans cette construction la première pierre se son projet de reconquête de ce quartier.
2. Des investissements en hausse de 50 %
La construction du futur lycée fera partie de ce que Laurent Wauquiez appelle ni plus ni moins qu’un « plan Marshall » pour les lycées. « Un audit nous a montré qu’un lycéen sur six était dans un établissement en mauvais ou très mauvais état. C’est pourquoi nous avons décidé d’augmenter de 50 % le total des investissements en faveur des lycées d’ici 2021. On part d’un milliard d’euros prévu pou arriver à 1,5 milliard », a-t-il annoncé.
3. Six cents places de plus dans les internats clermontois
Depuis la fermeture du lycée de Romagnat, l’agglomération clermontoise souffre d’un manque de places en Internat. Le président de Région a annoncé, hier, que six cents places seraient ajoutées d’ici à 2023 : 400 dans un internat qui sera construit à l’emplacement du futur ancien lycée Marie-Curie. Et deux cents places supplémentaires seront créées dans les internats des lycées Ambroise-Brugière et Roger-Claustres.
Laurent Bernard
L'association des régions de France a présenté 6 propositions concernant l'éducation et la formation. Les régions demandent notamment le transfert des CIO aux régions, celles ci ayant déjà la compétence du service public d'orientation. Les régions demandent également le transfert des formations professionnelles jusqu'au niveau bac +3. Elles demandent par exemple davantage de formations en alternance en LP, une perspective qui est refusée par les syndicats enseignants du secteur comme le Snuep Fsu. Elles veulent aussi multiplier les expériences de regroupement LP et CFA.
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