• Ce jeudi 27 septembre, nous, personnels grévistes du lycée Charles et Adrien Dupuy et avec 50 % de grévistes à la SEP, protestons contre la réforme annoncée des lycées professionnels.

     

    Nous tenons à alerter les collègues, les familles sur ce qui met en danger l’avenir de l’enseignement professionnel initial :

     

     

    * En 1985, date de création des Bac Pro, il y avait 4 ans de formation donnés aux élèves. En 2009, déjà, le temps de formation des lycéens pro a été diminué d’une année. Aujourd’hui, on nous annonce une année de 2nde PRO indifférenciée et donc une nouvelle perte de la formation des élèves. Le diplôme sera dévalorisé ; il ne sera plus reconnu par les professionnels.

     

     

    * La réforme va amplifier le mixage des publics c’est-à-dire qu’on regroupera des élèves apprentis et des élèves en formation initiale. Les conditions d’étude seront plus difficiles pour tous.  Ex :l’élève part 2 semaines en apprentissage ; à son retour, il a 2 semaines de cours à rattraper sans aménagement prévu pour ça.

     

     

    * Le nombre d’ heures d’enseignement délivré aux élèves va baisser :

    - 11 % des heures en Lettres Histoire sur les 3 ans.

    - 16 % des heures en Maths Sciences sur les 3 ans.

    - 60 h en enseignement professionnel sur les 3 ans.

     

                         Comment mieux former avec moins d’heures ?

     

    * La poursuite d’études en BTS et dans tout le supérieur est remise en question et sera de plus en plus difficile voire impossible.

     

    Redonnons toute la valeur des BAC PRO : les élèves ont besoin d’un enseignement de qualité, ambitieux, qui leur donne des chances de réussite.

     

    Retrouvons-nous tous, collègues des Lycées du bassin, le 9 octobre sous une bannière commune pour défendre le BAC PRO, le BAC GÉNERAL et TECHNOLOGIQUE.

     

    ASSEMBLEE GENERALE LE 9 OCTOBRE à 9h00

    À LA MAISON DES SYNDICATS

     ( rue de La Passerelle Le Puy )


  • - 27 septembre : grève contre la "réforme" qui baisse le nombre d'heures


  • - Bureau Académique "Réforme de la Voie Pro" avec Bérénice COURTIN, dirigeante du SNUEP-FSU

     

    Bérénice Courtin, PLP Biotechno de l'académie de Nantes et élue au Secrétariat National du SNUEP-FSU, animera le 19 octobre 2018 une journée spéciale Réforme de la Voie Pro et nouvelles carrières PPCR.

    - Bureau Académique "Réforme de la Voie Pro" avec Bérénice COURTIN, secrétaire du SNUEP-FSU 


    Tous les PLP désireux d'en savoir plus sur ce que l'avenir nous réserve et les façons de riposter sont les bienvenus : il suffit de faire une demande auprès de votre syndicat par mail : snuep.clermont@gmail.com pour obtenir une convocation officielle valant absence avec maintien de salaire.

    Les syndiqués du SNUEP-FSU recevront la convocation par courrier directement chez eux.


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    Comme à chaque "réforme" de l'enseignement pro et 2ndaire, les responsables politiques nous apprennent qu'en fait tout va bien, on sera mieux payés mieux traités tout va aller pour le mieux! Grincheux que nous sommes, nous les PLP devant les classes!

    A lire : quelques extraits de la novlangue Blanquer-Philippe. Détruire plus de 3600 postes dans le 2Nd degré pour en injecter 2000 dans le 1er degré, c'es t"mettre le paquet", donc...

     

    Pourtant le budget de l'EN augmente un peu l'an prochain...

     

    Le secrétariat local du SNUEP-FSU

     

     

    Édouard Philippe : "Nous investissons dans l’avenir en supprimant un certain nombre de postes" dans l’Éducation nationale

    "Nous mettons le paquet sur l’école primaire et nous sommes déterminés à transformer le système d’éducation pour faire en sorte qu’on puisse supprimer quelques postes, quand c’est possible, pour pouvoir développer d’autres activités là où c’est nécessaire", déclare le 20 septembre 2018 sur France inter le Premier ministre, interrogé sur les suppressions de postes dans le secondaire prévues pour 2019. "Nous pouvons réorganiser le secondaire de façon à mettre la priorité sur le primaire et absorber" cette baisse dans le 2nd degré, assure Édouard Philippe.

    Édouard Philippe, Premier ministre © JBV News

    "Si l’on veut améliorer les choses, il faut réorganiser le système […] et mieux payer les professeurs", estime le chef du gouvernement. Il rappelle que le budget pour l’Éducation nationale augmentera en 2019 de 850 M€ et assure que le gouvernement "investit dans l’avenir […] en supprimant un certain nombre de postes". "Investir dans l’avenir ne veut pas dire ajouter sans transformer", précise le Premier ministre qui veut "mettre plus de moyens dans l’Éducation nationale" et "assume de vouloir [la] transformer".

     
     
     

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    - Les collèges et lycées perdront finalement 3.600 postes, le primaire en gagnera près de 2.000

    Les collèges et lycées perdront finalement 3.600 postes, le primaire en gagnera près de 2.000

     

    Le ministère de l’Éducation nationale a détaillé ce mercredi 19 septembre les modalités de son "rééquilibrage" en faveur de l'école primaire.

    Jean-Michel Blanquer a dévoilé les détails de son plan pour les premier et second degrés en 2019. Ce mercredi 19 septembre, le ministère de l’Éducation nationale a communiqué les modalités du "rééquilibrage" des effectifs qui doit être opéré à la prochaine rentrée, en faveur de l'école primaire. Si le ministre avait annoncé lundi que le nombre de postes d'enseignants diminuerait de 1.800 et que seul les collèges et les lycées seraient concernés, il avait omis de préciser que ces derniers paieraient en fait un plus lourd tribut que cela…

    Au total en effet, les collèges et les lycées perdront 2.600 postes de professeurs ; par ailleurs, 400 postes seront supprimés dans les services administratifs et 600 autres dans les établissements privés du second degré. En tout, 3.600 postes supprimés, donc. En revanche, l'école primaire bénéficiera de 1.800 à 1.900 nouveaux postes, qui seront notamment consacrés au dédoublement des classes de CP et de CE1 pour 300.000 élèves.

    Au bout du compte, en déduisant les postes créés des 3.600 postes supprimés, les effectifs de l’Éducation nationale diminueront donc bien de 1.700 à 1.800 personnes.

    Colère des syndicats du second degré

    Dans les colonnes du Figaro ce lundi, le locataire de la rue de Grenelle justifiait un "rééquilibrage" à venir par le fait que "la France dépense moins que les autres membres de l'OCDE pour son école et davantage pour son collège et surtout son lycée. C'est irrationnel car beaucoup se joue dans les premières années de la scolarité". Un constat qui l'a amené à "confirmer la priorité accordée à l'école primaire, dont une des plus fortes illustrations est l'investissement dans la mesure de dédoublement des classes de CP et CE1".

    Un procédé qui fait bondir le SNES-FSU, premier syndicat du second degré, qui a vertement réagi ce mercredi à l'annonce du détail des opérations. Par communiqué, il déplore que "Jean-Michel Blanquer renoue avec les bonnes vieilles recettes héritées de ses années Sarkozy". Le syndicat dit regretter que les annonces initiales du ministre "cachaient la réalité du nombre de suppressions de postes dans le second degré", une situation qui provoque "sa colère et son incompréhension". Selon lui, ces "coupes" vont "contribuer à une nouvelle dégradation des conditions d'études des élèves et de travail des enseignants".


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    - Baisse des heures de cours en LP : NE LAISSONS PAS FAIRE!

     

     

     

    Plutot que baisser les heures, BAISSONS LES EFFECTIFS!  Merci à Rafikha, notre Secrétaire Académique de Versailles, d'avoir pris la pose!- Baisse des heures de cours en LP : NE LAISSONS PAS FAIRE!


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    - Non à la suppression des CAPA!

     

    Toujours à l'affut pour mettre les fonctionnaires au pas, le gouvernement envisage de réduire drastiquement les CAPA, CAPN et CHSCT...

     

    Les CAPA/CAPN sont des instances paritaires, c'est à dire que l'on y retrouve autant de représentants du Rectorat (ou du Ministère) que d'élus du personnels. S'y traitent un nombre élevé de dossiers, individuels (promotions, mutations, hors classe, conseils de discipline...) ou collectifs (circulaires, mise en oeuvre de règlements...)

    Les CHSCT de leur coté interviennent dans les établissements scolaires en crise, dans lesquels les conditions de travail mettent en danger les collègues et usagers : burn outs, direction nocive, bâtis problématiques, mauvaise gestion RH, cas de harcèlement etc.

     

    Ces instances sont la garantie que les intérêts des PLP sont défendus par des PLP, dans la transparence et le respect des lois, loin de l'arbitraire administratif. Réduire leur poids revient à donner encore plus de pouvoir à ceux qui n'enseignent pas et ignorent ce qu'est un LP et une carrière de PLP.

     

    Défendre les CAPA et CHSCT c'est défendre votre métier : signez la pétition!

     

     


  • - Oral du Bac : encore une mascarade pour gonfler le taux de réussite