• - INTRA 2020 : toujours en attente de nouvelles du  Rectorat...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La période des mutations INTER vient de se terminer : comme chaque année il y a plus de mauvaises que de bonnes nouvelles.

    Pour la première fois depuis des décennies, le mouvement s'est fait SANS AUCUN ELU DU PERSONNEL, en opacité totale, Blanquer ayant annulé toutes les CAPN. Nous n'avons même pas reçu de document récapitulatif des personnels quittant l'académie, ou arrivant à Clermont...

     

    La période INTRA va donc s'ouvrir "en amrs" dixit le Recteur. EN l'état nous n'avons ni les dates d'ouverture du serveur, ni les postes disponibles sur SIAM, ni même la circulaire réglementaire qui va régir le mouvement 2020/

    La situation sanitaire risque de retarder encore ces opérations.

    Dès que lces questions se décanteront, le SNUEP-FSU comme chaque année vous proposera un guide INTRA reprenant la circulaire, et un stage de formation pour vous aider à comprendre l'INTREA et formuler vos voeux.

    Nous pensions envoyer les convocations dès aujourd'hui mais le retard du Rectorat nous oblige à vous faire patienter également...


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    - Grève et mobilisation le 31 mars contre la réforme de nos retraites

    Le contexte n'est pas porteur pour nos mobilisations mais les militants syndicaux poursuivent le rapport de force avec ce gouvernement aux abois : le 31, on fera de nouveau grève pour le maintien d'une retraite digne (et méritée!)


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    - Cour des comptes : haro sur la voie pro!

     

     

     

    Comme quasi chaque année, la "Cour des Comptes" balance un rapport anti-profs sans avoir posé le moindre pied dans un lycée. Cette année, ce sont les PLP qui sont à l'honneur !

     

    On y apprend ainsi que nous bossons trop peu, trop mal, et que nous sommes trop chers. Original non? La Cour propose ici une lecture qui correspond à 100% aux volontés de Blanquer, dans le cadre de la "revalorisation" fantôme. Mais c'est sans doute un hasard!

     

    Le Café Péda' propose un article précis que nous relayons :

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/03/12032020Article637195941427208642.aspx

     

    En supplément, la première réaction de la direction du SNUEP-FSU :

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/03/13032020Article637196846631423072.aspx

     


  • - Quel avenir pour le DIPLÔME INTERMÉDIAIRE (BEP) ?



    Le 28 février, le ministère a annoncé un projet de décret qui prévoit la suppression du diplôme intermédiaire de niveau 3, auquel se présentent actuellement tous les élèves de 1ere baccalauréat professionnel. Ce diplôme serait remplacé par une « attestation » qui ne conférerait aucun niveau de qualification à son détenteur.

    Le diplôme intermédiaire (qui pouvait être un CAP ou un BEP en fonction des filières), permettait de sécuriser le parcours des élèves les plus fragiles, de leur donner une perspective de diplomation à mi-parcours, et de leur garantir de disposer d’une qualification reconnue en cas d’échec au terme du cycle de baccalauréat.
    En renonçant au diplôme intermédiaire, c’est aussi à l’ambition que tous les élèves de la voie professionnelle bénéficient d’un premier niveau de qualification que l’on renonce.


    Le SNUEP-FSU et le SNPI-FSU réaffirment que le diplôme est un élément essentiel de la lutte contre le chômage. Ils mettent en garde quant aux conséquences désastreuses d’une telle mesure sur les élèves les plus précaires, en difficulté d’apprentissage, ou décrocheurs, qui sortiront alors du système éducatif sans aucun niveau de qualification.


    Ce projet de décret acte aussi la suppression des BEP, diplômes pourtant encore largement reconnus et appréciés par les entreprises, et accessibles par la voie de la formation continue ou de la validation des acquis de l’expérience pour les adultes. Le SNUEP-FSU et le SNPI-FSU dénoncent cette mesure qui va considérablement déstabiliser l’offre de qualification et la diversité des parcours de formation.


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    Sigrid Gérardin : "Un rapport à charge contre la voie professionnelle" 

    Curieusement la Cour des Comptes n'a pas eu l'idée de consulter les représentants enseignants à propos de son référé sur le lycée professionnel. Nous, si. Co secrétaire générale du Snuep Fsu, un syndicat de l'enseignement professionnel, Sigrid Girardin voit dans le référé de la Cour des Comptes "un rapport à charge contre les PLP et la voie professionnelle". Elle donne son point de vue sur chaque argument du référé.


    La Cour des comptes critique le faible taux d'insertion professionnelle des lycéens professionnels. Qu'en pensez-vous ?

    C'est un diagnostic qu'on pourrait partager. Mais en réalité il faut regarder cela branche par branche. Certains enseignements tertiaires ont un taux d'insertion faible quand d'autres, en productique par exemple, excellent à placer les élèves. La comparaison avec l'apprentissage est biaisée. D'abord parce que les apprentis sont des jeunes sélectionnés à la différence des lycéens professionnels. Ensuite parce que le taux de décrochage en apprentissage est nettement plus élevé qu'en LP (28% contre 12%).


    La Cour estime que l'offre actuelle de formations est trop statique avec des filières périmées.

    Le choix des régions et de l'Etat depuis 15 ans c'est l'adéquationisme. C'est d'ailleurs ce que souhaite aussi la Cour.  Il faudrait pouvoir avoir des perspectives plus lointaines sur les métiers d'avenir, ceux liés à l'écologie par exemple, et tenir compte des besoins de la société. L'Etat devrait garder un rôle de régulateur des ouvertures et des fermetures de filières.

    La Cour critique le coût des lycéens professionnels, par exemple celui des dédoublements. Que lui répondez-vous ?

    C'est vrai qu'un lycéen professionnel coûte 15% de plus qu'un lycéen général. Mais il fait des études plus courtes et son parcours global revient moins cher qu'un lycéen général. Je ne partage pas du tout la condamnation des dédoublements de classes par la Cour. Il faut regarder la réalité. Les difficultés que l'on a avec nos classes. Les PLP en tertiaire qui ont 34 élèves par classe auraient des choses à dire à la Cour !

    Il faut voir aussi que souvent les ateliers ne peuvent pas accueillir plus d'un demi-groupe pour des raisons de sécurité. Donc si on veut des classes plus grandes il va falloir construire.

    La Cour recommande l'annualisation des services. Cela vous semble une bonne chose ?

    C'est une vieille ritournelle. Il faut savoir qu'on n'est pas libéré sur les périodes où les élèves sont en stage. On utilise ce temps pour faire cours aux jeunes qui n'ont pas encore trouvé leur stage et pour leur en trouver un. On suit aussi les élèves qui sont en stage. 

    Sur la fermeture des petits lycées professionnels ?

    Si on regroupe des lycées il va falloir aider les jeunes pour aller plus loin. Les lycéens professionnels ont déjà souvent des problèmes de mobilité. Quant à la bivalence c'est déjà la réalité pour les PLP. On voit bien que l'objectif c'est de l'imposer aux certifiés des collèges. Fusionner les deux corps n'arrangerait en rien les mutations des enseignants car les mutations se font par discipline.

    Ce référé, en fait, est un rapport à charge contre les PLP et la voie professionnelle. I va conforter le ministre qui déjà méprise les PLP.

     

     

    Propos recueillis par F Jarraud

     
    Par fjarraud , le jeudi 12 mars 2020.

    L'offensive de la Cour des Comptes sur le statut des enseignants


  • - INTRA à Clermont-Ferrand

     

    Bienvenue aux nouveaux arrivants dans l'académie!

     

    Comme chaque année le SNUEP-FSU Clermont se met au service des PLP pour les mutations Intra du printemps. En l'état, que faut-il savoir?

    - L'intra est différente dans chaque académie (règles, barèmes etc...)

    - la circulaire est annuelle et contient des changements chaque année : elle n'a pas encore été publiée par le Recteur à date

    -Comme chaque année nous proposerons aux PLP, syndiqués ou non, une brochure explicative complète et un stage avec maintien du salaire pour comprendre l'Intra et formuler dans la foulée les voeux en fonction de stratégies individualisée, selon votre discipline et vos conditions familiales e/ou sanitaires.

    -Nous ne disposons pas encore de la liste des postes vacants.

     

    Tout sera publié ici même sur ce blog!

     

    Ugo et Béatrice, commissaires paritaires académiques