• - Recrutement des PLP : L’enseignement professionnel en manque d’enseignant-es

     

     

    Recrutement des PLP : L’enseignement professionnel en manque d’enseignant-es

    En cette période de tensions sociales, les stations-service ne sont pas les seules à être impactées par la pénurie ! Ce phénomène touche aussi les concours de recrutement d'enseignant-es de la voie professionnelle. Si tous les résultats ne sont pas encore connus, ceux des concours réservés ne laissent rien augurer de bon ! Ce sont 529 postes (sur 883 ouverts) qui n'ont pas été pourvus à cette session, soit un taux de couverture (rapport entre le nombre d'admis et le nombre de postes) moyen d'environ 40 %. Dans certaines disciplines, il n'y a pas un-e seul-e admis-e. Ce qui illustre le paradoxe de ces concours réservés aux enseignant-es contractuel-les.

    Ces dernier-es enseignent depuis des années mais ne sont pas jugé-es assez « professionnel-les » pour être admis-es aux concours ! Ces premiers chiffres ne font que confirmer la crise de recrutement que connaît l'enseignement professionnel public. Selon un bilan de la DEPP, les CAPLP sont les plus touché-es par cette pénurie avec 28 % des postes non pourvus en 2015. Sur 3317 postes ouverts aux trois concours, ce sont 930 postes de PLP qui n'ont pas été pourvus ! Parmi les disciplines les plus touchées par cette crise de recrutement, les Biotechnologies se distinguent avec un taux atteignant à peine 38 % des postes pourvus (154 postes non pourvus sur 250). De manière plus générale, ce sont les disciplines professionnelles qui sont les plus touchées par cette désaffection (Génie civil option construction et réalisation des ouvrages : 31,48 % des postes pourvus, Génie industriel option matériaux souples : 38,10 % etc.).

    Cette crise est générale et illustre le manque d'attrait criant de nos métiers ! Le SNUEP-FSU dénonce cette situation alarmante, conséquence de l'absence de réels parcours de formations pour les futur-es PLP. Le SNUEP-FSU revendique leur mise en place et celle de dispositifs de pré-recrutements. Le gouvernement s'est engagé à créer 1000 postes dans l'enseignement professionnel public. Sans une réelle amélioration de l'attractivité des nos métiers, il est peu probable que ces postes soient pourvus. Encore une opération de communication !

    Pour le SNUEP-FSU, améliorer l'attractivité du CAPLP implique nécessairement une revalorisation salariale et une amélioration de conditions de travail des PLP.



  • Allier

    La FSU de l’Allier avec les confédérations CGT et FO, Solidaires, l’UNEF et l’UNL, appelle à la grève le jeudi 26 mai et à manifester à 15 h : place d’Allier à Moulins, place Jean Dormoy à Montluçon, place de la Poste à Vichy.

     

    Cantal

    Aurillac :Départ place des carmes à 10 heures

    Haute-Loire


    Manifestation à 10h30 place Cadelade au Puy en Velay

    Puy de Dôme

    Clermont-Ferrand : Rassemblement dès 11h00, Place Delille et manifestation en Direction de la Prefecture (par Trudaine / Sablon / Michel de l’Hospital / Joffre / Renoux / Desaix / Préfecture)

    Après les prises de parole, la manifestation se poursuivra jusqu’au tribunal de Clermont-Fd, à 13h30 afin d’apporter tout notre soutien au militant syndical qui y sera jugé, après 1 mois de détention arbitraire. Antoine doit être disculpé et libéré !

     

    Pour le RETRAIT du projet de loi travail La lutte continue AMPLIFIONS LES GRÉVES

     

    Le 19 mai, pour la 7ème journée de manifestations contre le projet de loi travail, près de 400 000 manifestant-e-s sont descendu-e-s dans les rues au niveau national.

    C’est la démonstration que l’adoption en 1ère lecture du projet de loi à l’Assemblée Nationale par le déclenchement du 49-3 n’a pas eu l’effet de coup de massue espéré par Hollande et Valls.

    Cette volonté de passer en force, que ce soit au parlement ou par le déploiement massif des forces de l’ordre pour casser les piquets de grèves devant les dépôts de carburant, renforce la conviction de nombreux salariés et des jeunes qu’il n’est pas envisageable de céder face à ce gouvernement autoritaire qui défend bec et ongles une loi qui répond aux injonctions européennes et aux exigences du MEDEF.

    Cette volonté d’utiliser la force contre les travailleurs ainsi que le rappel en boucle dans les médias du fait que le gouvernement ne lâchera pas est le signe d’un gouvernement de plus en plus isolé, de plus en plus faible, sans majorité parlementaire pour défendre une loi refusée par les trois quarts de la population.

    LE GOUVERNEMENT DOIT RECULER SUR LA LOI TRAVAIL !

     

    AMPLIFIONS LES GRÉVES DANS LE PRIVE ET DANS LE SECTEUR PUBLIC

     

    Dans certains secteurs, la grève commence à s’ancrer comme dans les Ports et Docks ou à la SNCF où la question de la grève illimitée est posée et décidée dans les assemblées. Dans le secteur du pétrole, les salariés des plus grandes raffineries françaises ont décidé d’arrêter la production.

    C’est le moment de partir en grève, tous ensemble. D’ailleurs, ces derniers jours, des salarié-e-s ont pu gagner sur leurs revendications, mobilisé-e-s dans leurs entreprises.

    Les O.S.  appellent à multiplier partout les assemblées du personnel pour discuter de l’action, en particulier par la grève et en envisageant la reconduction, afin d’obtenir le retrait de la loi El Khomri.

    Dans le même temps, dans les entreprises et les services, les revendications de salaires, d’emploi et de conditions de travail doivent être posées pour nourrir la mobilisation.

    Dans ce cadre, avec l’appel national des organisations syndicales, nous appelons le jeudi 26 mai à une journée de grève, d’actions et de manifestations.

     

    Pour poursuivre et amplifier l’action, nous appelons dès maintenant à participer le mardi 14 juin à la grève interprofessionnelle avec manifestation nationale à Paris, au moment des débats sur la Loi El Khomri au Sénat.

     

    Cette loi doit être retirée, c’est ce que nous exigeons. Le plus tôt sera le mieux et c’est pour cela que nous appelons les salarié-e-s de tous secteurs, les salarié-e-s précaires, les retraité-e-s et la jeunesse à rejoindre le mouvement.

    N’oublions pas qu’en 2006, le gouvernement a fini par reculer après l’adoption de la loi du CPE face à la puissance de la mobilisation.

     

    La FSU a déposé un préavis pour le 26.


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    TZR : Opération Lettre Pétition

     

     

     

     

     

    OPERATION LETTRE PETITION

    Comme à chaque campagne de la FCPE sur les problèmes de remplacement d'enseignants, les media se sont intéressés à la question. La ministre, reine de la com', a sauté sur l'occasion pour annoncer que les enseignants seraient convoqués par la médecine de prévention dès le deuxième arrêt maladie. Une fois de plus elle prouve là qu'elle n'a aucune connaissance des dossiers dont elle a la charge. En effet, d'une part les profs n'ont pas plus d'arrêts maladie que le reste de la population active, et d'autre part la médecine de prévention est assurée par seulement 73 équivalents temps plein pour l'ensemble du territoire national ! On est capable de raconter vraiment n'importe quoi quand on veut tweeter plus vite que son ombre !

     

    Au SNUEP, nous n'attendons pas que les media s'intéressent à la question du remplacement pour en faire une de nos priorités.

    La section académique du SNUEP   est intervenu au sein de la FSU pour que cette dernière demande la mise en place d'un groupe de travail émanant du CHSCTA sur les conditions de travail des TZR. ). Le SNES et le SNUEP  lancent une opération « lettre-pétition » sur les deux points sur lesquels le rectorat reste sourd à nos demandes.

    Par ailleurs, le SNUEP organise chaque année une réunion avant la rentrée afin d'informer les TZR sur leurs droits avant qu'ils n'arrivent dans leur établissement ainsi qu’un stage académique en fin de 1er trimestre. Devant le succès de ces rendez-vous, ils seront renouvelés.

     

     

    Si ce n'est déjà fait, syndiquez-vous au SNUEP afin de renforcer encore le syndicat qui porte la parole des TZR auprès de l'administration et qui assure leur défense au quotidien !

     

     

     OPÉRATION LETTRE PÉTITION

    Lors de la réunion du 24 mars sur les conditions de travail du TZR qui avait été demandée par le SNES, le SNEP et le SNUEP au sein de la FSU, les représentants de la FSU ont fait avancer un certain nombre de points (voir article du 29 avril sur notre site www.clermont.snes.edu), mais il en est deux qui touchent à la pédagogie sur lesquels le rectorat n'a pas souhaité faire évoluer la rédaction initiale du « Guide TZR » qui pourra servir de référence aux chefs d’établissement : la liberté pédagogique des TZR et le délai pédagogique en début de suppléance.

    La liberté pédagogique des TZR est-elle remise en cause ? 

    Le rectorat refuse d'indiquer que le TZR conserve sa liberté pédagogique lorsqu'il remplace un collègue. Le projet de « Guide TZR » indique que le TZR doit contacter le collègue remplacé « afin de connaître sa stratégie, les progressions faites ou attendues, les devoirs en cours, les principes d'évaluation, les ouvrages utilisés... » sans qu'il ne soit précisé qu'il conserve sa liberté pédagogique ; le rectorat estime que ça va de soi. Au SNES, on pense qu'il est important que cela soit inscrit dans un guide sur lequel vont sans doute s'appuyer les chefs d'établissement et les IA-IPR.

     

    Qu'est-ce que le « délai pédagogique » ? 

    Afin d'assurer le remplacement sur lequel il est affecté, et de ne pas voir sa mission réduite à de la simple garderie, le TZR a besoin de temps une fois la décision d'affectation reçue pour pouvoir prendre en charge les élèves qui vont lui être confiés. En effet, une fois affecté sur la suppléance, le TZR va devoir rencontrer le chef d'établissement, ses collègues, l'intendant..., accomplir un certain nombre de formalités, prendre connaissance d'un nombre important d'informations, etc. Une liste non exhaustive de tout ce que le TZR a à faire est mentionnée sur la lettre-pétition ci-jointe. Ce délai est absolument indispensable, même si des pressions existent pour que les élèves soient pris en charge au plus tôt.

     

    Pourquoi une lettre-pétition ? 

    Si les retours sont numériquement importants, la lettre pétition sera présentée à l'administration lors de la prochaine réunion sur les conditions de travail en appui à notre demande. Nous espérons qu'elle permettra de faire bouger le rectorat sur les deux points abordés.

     

    Comment faire ? 

    Complétez et signez le courrier joint. Retournez-le à SNUEP  – opération TZR ; Maison du Peuple ; 29 rue Gabriel Péri – 63000 CLERMONT-FERRAND avant le 31 mai 2016.

     

    Cette action est-elle réservée aux syndiqué-e-s ? 

    Non. Tous les TZR de l'académie peuvent participer. Plus nous aurons de retours et plus nous aurons de chances de faire évoluer le projet de « Guide TZR ». Faites circuler l'information !

     

    Certain-e-s d'entre vous ont participé à la phase intra du mouvement. Même si, par la lutte syndicale, la FSU a réussi à faire réintroduire les bonifications TZR à l'intra il y a 4 ans, ces dernières ne permettront pas à tou-te-s d'obtenir un poste fixe.

    Si vous restez TZR à l'issue de la phase intra, la seule certitude que vous avez est de rester rattaché-e administrativement au même établissement, ce qui ne laisse rien présager quant à votre affectation, que ce soit à l'année ou sur des remplacements de courte et moyenne durée.

    Vous pouvez demander un changement d'établissement de rattachement administratif (RAD) en le précisant explicitement sur le formulaire de confirmation des vœux pour la phase d'ajustement qui sera édité en mai : vous écrirez « Je sollicite un changement d'établissement de rattachement » et préciserez le(s) établissement(s) souhaité(s), qui doivent se situer sur votre zone de remplacement. Envoyez une copie au SNUEP afin que les élu-e-s suivent votre demande lors du GT du 11 juillet. Le rattachement pourra être modifié si les vœux émis correspondent à un besoin.

     

    Le rectorat vous donne aussi la possibilité de faire part de 5 vœux (établissement, commune, groupe de communes) sur votre ZR afin d'indiquer vos préférences pour une affectation à l'année. Le SNUEP défend l'idée que les TZR devraient pouvoir émettre une préférence pour des remplacements de courte et moyenne durée. Par ailleurs, quelles que soient les préférences émises, le rectorat procède aux affectations en fonction de la distance par rapport au RAD : les préférences ne sont donc que très rarement prises en compte. Si vous n'avez pas saisi de préférences sur SIAM lors de l'intra, il vous est possible de les communiquer au rectorat par mail.

     

    Que ce soit pour demander le changement de votre RAD au sein de votre ZR ou pour faire part de vos préférences (jusqu'à 5 vœux), vous pouvez le faire par mail au plus tard le vendredi 24 juin 2016 à ce.dpe@ac-clermont.fr ; pensez à mettre le SNUEP en copie (snuep.clermont@gmail.com ) et à préciser notamment votre nom et votre discipline. 

    Le groupe de travail d'affectation des TZR se réunira le lundi 11 juillet . Les élus SNUEP y siégeront !

     

    Télécharger « TZR Pétition.pdf »

    on syndiqués.

     

    Merci de vous inscrire par mail à  

     

     

     


  • -NON AUX RETENUES SUR SALAIRE EN CAS DE NON-PARTICIPATION AUX FORMATIONS « FORMATAGE » !

     

    La pétition contre les retenues sur salaire peut désormais être signée en ligne. N'oubliez pas de la signer et de la faire signer, en collège, en lycée et au-delà : http://ednat-pasderetenuesdesalaires.net/index.php

    Merci aux militant-e-s de préciser leur appartenance syndicale et/ou leurs fonctions