• Déclaration SNUEP au CTPA 2010

    Le CTPA de décembre a été l'occasion pour le SNUEP Clermont de mettre en évidence tous les problèmes posés dans notre académie par les réformes diverses, qui tendent toutes à tirer vers le bas le niveau d'enseignement dans nos LP.

     

  • Comme il est de coutume, le SNUEP-FSU a présenté au Secrétaire Général de l'Académie un texte faisant le point sur l'actualité :

    Nous avons de même lu à l'assemblée la déclaration intersyndicale dénonçant la fin de la notation pédagogique, au nom de tous les syndicats signataires (FSU, SUD, CGT, UNSA, FO - le SGEN-CFDT ayant finalement accepté la proposition de "discussion" du Ministre pour lever son appel à la grève...)

     A lire en complément : l'analyse des chiffres de cette CAPA

     


  • - CTA décembre 2011 : l'intervention de l'élu SNUEP-FSU

    Voici le texte préparé par S.Zapora, élu au Comité Technique Académique, présenté au CTA du 8 décembre dernier :  

     

     

    Déclaration liminaire du SNUEP-FSU du CTA du 08 décembre 2011 

     La rénovation de la voie professionnelle connait dès cette année ses limites, limites dénoncées depuis 2007 par le SNUEP-FSU. Le bourrelet des BAC Pro 2 ans disparu, le roi est nu et la traduction dans les effectifs est implacable: baisse de près de 10% des effectifs montants entre la première et la terminale BAC PRO 3 ans. Où se trouve la volonté de monter une classe d’âge au niveau 4, que deviennent ces élèves : des décrocheurs ? Quelles seront les conséquences concrètes sur la taille des sections des EPLE ? Sur les postes de PLP ? 
    Cette rénovation n’avait en fait que pour principale finalité de baisser le nombre de PLP titulaires. On peut dire que le but est atteint : 1389 PLP en 2005, 1287 en 2008, 1171 en 2011.Parallèlement les HSA ont explosé, les postes de précaires dépassent les 200.
      
                Quant au statut l’attaque est triple : développement des postes spécifiques sans profil pour contourner tant le mouvement inter que le mouvement intra, développement d’indemnités individualisées avec toutes les limites du système, volonté de renforcer l’apprentissage.
    Le SNUEP-FSU revendique  la transparence de la ventilation des indemnités CCF dans nos établissements ainsi que la restructuration des circulaires ministérielle et rectorale qui mettent en porte à faux tant les professeurs que les chefs d’établissement ou les services du Rectorat malgré leur soucis de bien faire. Nous contestons également l’absence d’indemnités pour l’ensemble des secondes et de certaines premières années en CAP ou Bac Pro.
     
    Pourrait-on clarifier les  propos du Président de la République à Nice qui demande à notre Ministre de tutelle de réfléchir à la possibilité de rendre obligatoire l’apprentissage  lors de la dernière ou des dernières années de Bac Pro et de CAP ?L’apprentissage à tout prix pose le double  problème du mixage des publics dans les sections de nos EPLE  mais surtout des capacités des entreprises à les absorber dans un contexte économique tendu.
    Cet apprentissage considéré de nouveau par le Président actuel comme la martingale non à la réussite des jeunes mais à la baisse artificielle des statistiques du chômage semble redevenir une priorité absolue. Les objectifs déjà énoncés sans succès il y a quelques années par le même exécutif restent toujours aussi  incantatoires : 800.000 jeunes en 2015, 1.000.000 en 2020.Sorti par la porte en 2007, nous voilà revenu à la case départ avec la relance de l’apprentissage.
    Nul n’est dupe de l’épilogue de ces  manœuvres : désengager encore davantage l’Etat de ses missions de Service Public dans la formation initiale et pour ce faire démanteler le statut des enseignants.

    - CTA décembre 2011 : l'intervention de l'élu SNUEP-FSU