• Bonjour à toutes et tous

    Rentrée 2015
    Nous vous souhaitons une bonne rentrée 2015.

    Pourriez-vous nous signaler les problèmes dans vos établissements ( absence de professeurs, problèmes d'heures ..)s'ils venaient à se présenter par retour de mail le plus rapidement possible?

    Consultation PPCR:

    Dans un soucis de Démocratie Directe , la FSU et ses syndicats dont le SNUEP-FSU consultent via un site l'ensemble de la profession et non les seul-es syndiqué-es. Nous vous recommandons vivement de vous exprimer avant le 12 septembre, cela ne prend que quelques secondes , sur ce sujet crucial pour nos avancements, nos traitements, nos carrières et nos pensions de retraite.

     

    Au nom du Bureau Académique ,  bonne journée de reprise.

    ZAPORA Stéphane
    Secrétaire Académique du SNUEP-FSU
    Téléphone 06 85 51 46 79 
    Mail : stephane.zapora@gmail.com

     

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    Cher-e collègue,

    Les syndicats des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation de la FSU (SNES, SNEP, SNUEP et SNUipp) ont décidé de mener le débat sur les dispositions figurant dans le protocole en engageant une vaste consultation des personnels (syndiqués et non syndiqués), afin de recueillir leur avis sur les propositions ministérielles et construire les modalités de mobilisation à mettre en place. 

     

    L’enjeu d’une consultation commune est de porter d’une même voix la parole de personnels.

     

    Pour informer les personnels et leur permettre de mener le débat, les syndicats du second degré publient un 4 pages donnant les enjeux et les conséquences de ce protocole sur nos carrières et nos rémunérations. La FSU propose un 4 pages présentant les enjeux pour les 3 versants de la Fonction publique.

     

    Lire le 4 pages FSU et le texte intégral du protocole

    Lire le 4 pages SNUEP SNES SNUIPP SNEP

     

    En cette période de rentrée scolaire, il nous faut agir vite, la ministre réunissant les organisations syndicales fin septembre pour recueillir leur décision. Mais la FSU déterminera si elle signe ou non le protocole lors de la réunion de son instance délibérative des 15 et 16 septembre. 

     

    La consultation organisée par les syndicats des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation de la FSU se déroulera donc du 31 août au 11 septembre. Il y a donc urgence à se réunir et à appeler les collègues à répondre à la consultation. 

     

    En tout état de cause, rien ne se fera sans la mobilisation de l’ensemble des personnels pour obtenir de réelles avancées.

     

    Donnez votre avis, il compte pour nous.

     

     

    Consultation disponible sur : www.consultppcr.fr (Consultation ouverte du 31 août au 11 septembre)


  • L'enseignement professionnel est "le grand oublié des moindres petites mesures, aussi bien sur les politiques éducatives que sur le métier et la carrière des personnels", regrette Sigrid Gérardin, co-secrétaire générale du Snuep-FSU, lors d’une conférence de presse vendredi 28 août 2015. Le syndicat cite à ce titre la mise en place de la pondération des heures d’enseignement, la réforme de l’éducation prioritaire, les Espé et les créations de postes. Selon lui, 66 ETP en lycée professionnel sont supprimés en 2015. "Le ministère nous a dit que Najat Vallaud-Belkacem devrait bientôt faire des annonces et que nous serions étonnés", précise-t-elle souhaitant un plan d’urgence pour l’enseignement professionnel avec des moyens dédiés et une réflexion sur la rénovation de la voie professionnelle.
    "Vincent Peillon avait acté une certaine priorité à l’enseignement professionnel qui s’est diluée au fur et à mesure des rentrées scolaires", souligne Jérôme Dammerey, co-secrétaire général du Snuep-FSU, à l’occasion de cette conférence de presse le 28 août 2015. "On ne parle plus que du développement de l’apprentissage", regrette-t-il pointant "une erreur politique".
    "En période économique difficile, le gouvernement renvoie les jeunes vers les entreprises qui n’ont pas les moyens de les recevoir alors qu’il ferait mieux de mettre des moyens sur l’enseignement professionnel pour qualifier ces jeunes", argumente-t-il. "Même si la crise nous impacte pour les PFMP, nous sommes moins dépendants des entreprises que l’apprentissage."

    40 % de stagiaires à temps plein sans formation
    Le syndicat demande un plan d’urgence pour l’enseignement professionnel avec des créations de postes. Selon lui, 66 ETP en lycée professionnel sont supprimés en 2015.

    Années Nombre de PLP Nombre d’élèves en LP
    2005 68 269 723 953
    2008 64 814 703 090
    2011 60 167 694 681
    2014 57 598 662 991


    Le Snuep-FSU regrette également "la situation très problématique des stagiaires en LP" avec 40 % d’entre eux à temps plein devant les élèves, sans formation initiale, "sous prétexte qu’ils ont déjà une expérience professionnelle suffisante". Le syndicat demande des parcours adaptés pour préparer les concours et insiste sur cette nécessité au regard des résultats au CAPLP en 2015. "Après les résultats catastrophiques de l’examen professionnalisé avec 595 postes perdus sur les 1 172 proposés (50,8 %) et du CAPLP interne avec 31 postes perdus sur 295, le CAPLP externe n’inverse pas cette tendance", souligne-t-il.

    Disciplines Postes ouverts en 2015 Admis (listes principale et complémentaire) Postes perdus (en %)
    Biotechnologie + STMS 358 181 48,3
    Génie civil 134 66 50,7
    Génie industriel 114 60 47,4
    Génie électrique 50 43 14
    Génie mécanique 67 61 9


    De futures "ANNONCES" de la part du ministère ?
    "Le ministère nous a dit que Najat Vallaud-Belkacem devrait bientôt faire des annonces et que nous serions étonnés ", ajoute le syndicat. À l’occasion des discussions à l’automne sur un bilan des réformes du lycée ? "Le bilan du ministère semble assez mitigé sur la réforme de la voie professionnelle mais il reste fermé sur les parcours en 4 ans que nous souhaitons réintroduire. Il semble en revanche très inquiet sur le CAP et la problématique de la poursuite d’études des bacheliers professionnels", développe Jérôme Dammerey.Selon le syndicat, le ministère se dirige vers un abandon de l’idée d’un brevet professionnel supérieur. "Cette idée semble aujourd’hui enterrée", avance Sigrid Gérardin. "Il y a besoin de réfléchir à la poursuite des études bacheliers professionnels mais pas en créant un nouveau diplôme concurrençant DUT et BTS." "Il n’y a même pas eu d’étude d’opportunité auprès des entreprises", note-t-elle.
    Interrogé par AEF sur l’expérimentation de la seconde de détermination, le syndicat indique qu’il s’agit essentiellement pour l’instant de la mise en place dans quelques académies de "secondes à champs professionnels" "prévue par la réforme de 2009 mais jamais mise en place". "Cette idée est reprise surtout pour des raisons budgétaires car elle permet de mettre en commun les élèves pour les matières générales", observe Sigrid Gérardin. "On a déjà du mal à faire en sorte que les élèves maîtrisent les compétences en trois ans au lieu de quatre alors avec cette seconde en plus….", ajoute Jérôme Dammerey.
    En outre, selon le syndicat, les académies peinent à développer la mixité des parcours professionnels. "Quelle entreprise va s’engager un an avant à prendre un jeune ?", interroge-t-il


  • » L'enseignement professionnel attend que le ministère s'inquiète de son avenir (SNUEP-FSU)

    Paru dans Scolaire, Orientation le vendredi 28 août 2015.

    "On nous empêche de travailler", "nous sommes les grands oubliés des groupes de travail sur les métiers", la réforme de la taxe professionnelle fait que, dans certains lycées, "on n'a plus les moyens d'acheter la matière pour les travaux en atelier des élèves"... Le SNUEP tenait, ce 28 août, sa conférence de presse de rentrée, et le ton général hésitait entre l'amertume et l'espoir. Le cabinet de la ministre lui aurait promis "des surprises" à venir prochainement. Aurélie Lorrain-Itty, récemment nommée comme conseillère chargée "de la mobilisation pour l'enseignement et l'insertion professionnels", vient de l'IGAS (l'inspection des affaires sociales) et fait preuve d'une réelle sensibilité aux difficultés des élèves de cette voie.

    En attendant des annonces et l'ouverture de discussions à l'automne sur le lycée, y compris professionnel, le syndicat FSU de l'enseignement professionnel liste les problèmes, avec le sentiment de n'être pas entendu de l'opinion publique ni des politiques qui n'ont d'yeux que pour l'apprentissage, alors que celui-ci, très dépendant de la conjoncture et du marché du travail, est en baisse, y compris pour les sections implantées dans les établissements scolaires. Il attend donc de bénéficier de la priorité évoquée par V. Peillon, laquelle "s'est peu à peu diluée", un paradoxe à l'heure où l'accent est mis sur la lutte contre le décrochage et l'échec scolaire. Les 4 000 postes qui, dans la partie programmation de la loi 2013, devaient aller à l'enseignement professionnel n'ont-ils pas été affectés aux collèges ?

    Le bac en 3 ans n'a pas atteint ses objectifs

    En ce qui concerne la réforme de 2009 du cursus menant au bac, ramené de 4 à 3 ans, "elle n'a pas atteint ses objectifs", comme en témoigne "la chute des résultats au bac" et la baisse du niveau. De plus, sa mise en place a réduit à rien les classes passerelles qui permettaient aux élèves de rejoindre l'enseignement technologique : "on est en train de cylindrer la formation des ouvriers qualifiés." La DGESCO (la direction de l'enseignement scolaire) refuserait d'envisager un retour aux 4 ans, mais reconnaîtrait que "le bilan est mitigé" et pourrait envisager des aménagements. Le ministère s'inquièterait aussi du niveau du CAP qui ne jouerait plus bien son rôle en termes d'insertion professionnelle. Le SNUEP attend par ailleurs un bilan des spécialités GA (gestion administration, résultat de la fusion du baccalauréat comptabilité et du baccalauréat secrétariat) et ASSP (accompagnement, soins et services à la personne). Il devrait être établi par une société indépendante du ministère.

    Le syndicat regrette par ailleurs que le ministère soit "en train de lâcher l'offre de formation aux régions" alors que la réflexion sur la demande et sur l'offre de formation constitue un outil de lutte contre le décrochage d'élèves affectés dans des sections qui ne correspondent pas à leurs voeux. De plus, alors qu'ils s'adressent à des publics difficiles, les enseignants ont, dans les disciplines générales, jusqu'à 30 élèves devant eux. Le ministère reconnaîtrait que cela fait problème. Les enseignants constatent de plus qu'ils ne bénéficient pas de la pondération (1,1 heure pour une) qui s'applique aux obligations de service de leurs collègues des lycées d'enseignement général et technologique.

    Une formation initiale très lacunaire

    Ils s'inquiètent par ailleurs des conditions de leur formation. Beaucoup de candidats au CAPLP sont des contractuels qui demandent leur titularisation ou des professionnels en reconversion. Comme ils ont une expérience professionnelle et qu'ils sont dans des disciplines qui n'ont pas de master, ils n'ont pas droit à une décharge pour l'année de ESPE et font directement 18h devant élèves. Il faudrait envisager de créer des BTS, des licences pro pour certains métiers et des masters non pas de coiffure, mais d'enseignement de la coiffure, pour prendre un exemple parlant. Il faudrait en attendant aider les contractuels à préparer l'épreuve de RAEP (reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle) à laquelle beaucoup échouent faute d'en connaître les règles.

    Se pose de plus la question de formations qui ne correspondent pas aux enseignements. Ainsi les titulaires du CAPLP de biotechnologies (96 reçus pour 250 postes cette année) doivent enseigner de nombreuses disciplines qu'ils n'ont pas étudiées.


  • Le JORF n°0186 du 13 août 2015vient de paraître rendant officiel l'arrêté du 24 juillet 2015 autorisant au titre de l'année 2016 l'ouverture du concours externe et du concours interne de recrutement de professeurs de lycée professionnel stagiaires en vue de l'obtention du certificat d'aptitude au professorat de lycée professionnel (CAPLP).

    Vous trouverez ci-dessous le lien officiel avec notamment l' ANNEXE de DEMANDE DE DOSSIER IMPRIMÉ D'INSCRIPTION AUX CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DE LYCÉE PROFESSIONNEL
    A envoyer en recommandé simple au service académique chargé de votre inscription.

    Concours externe et interne:

    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000031014175&dateTexte=&categorieLien=id

    Concours réservé:

    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000031014223&dateTexte=&categorieLien=id